Famille LEONARD: Voyage en Croatie

Bonjour à tous !

Après ce long été sans nouvelles de nous, nous vous savons tous haletants, vous demandant quand est-ce que nous referons un peu parler de nous. Eh bien, nous revoilà !
Certes nous avons pris un peu de retard dans la narration de nos aventures familiales. Aussi reprendrai-je le récit là où je vous avais laissés.
Un petit saut spatio-temporel donc et nous voilà en Croatie, en mai 2014.

Après avoir visité Zagreb, nous allons faire un petit tour à quelques kilomètres au nord, à Varazdin.

Cette ville a été capitale de la Croatie d'alors de 1756 à 1776. Elle possède un beau château féodal et garde un caractère assez baroque.

Sur le chemin du retour vers Zagreb, nous nous sommes arrêtés visiter un musée de l'évolution de la vie et de l'homme très impressionnant par sa qualité, à Krapina.

Dans le parc du musée, une collection intéressantes de sculptures totémiques.

Le lendemain, nous avons pris la route vers la côte adriatique.

Premier arrêt pour la pause de midi à Zavratnica. Je vous laisse apprécier !

Le petit port de Zavratnica

Restaurant sur le port !

Effusion de tendresse !

En route vers la crique.

Tom, le plus courageux de nous tous !

Occuper l'espace !

Après cette halte sur la route, reprise des voitures vers Zadar et la côte dalmate.

La vieille ville de Zadar avec en bas à droite les orgues marines et la représentation du système solaire avec le Soleil (très gros) et ses planètes représentées par des cercles faits de panneaux photovoltaïques.

Elle fut d'abord une colonie romaine à partir d'un premier peuplement liburne. Elle prospèrera grâce au commerce du vin et de l'huile. Elle sera prise par les Goths avant qu'ils déferlent sur l'Italie et mettent à sac Rome puis en 538 sera sous domination byzantine jusque dans la 2e moitié du XIVe siècle. Ce sont alors les Hongrois qui contrôlent la ville avant qu'elle ne passe en 1409 sous la domination de Venise. Pendant quatre siècles, la ville servira à repousser l'invasion des Turcs.

En 1797, les Autrichiens s'emparent de Zadar avant qu'elle soit rattachée à la province illyrienne en 1808 par Napoléon Ier jusqu'en 1813, année où l'Autriche réoccupe la ville jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Un traité donne alors la ville aux Italiens.

En 1947, la ville devient officiellement yougoslave, puis croate après l'indépendance du pays en 1991. Zadar est la cinquième ville de Croatie (environ 80 000 habitants).

Quelques façades des maisons en face portent encore des stigmates des combats de la guerre des balkans.

Esplanade avec de nombreuses ruines romaines.

Eglise St Donat

Le front de mer.

Détail de la façade de la cathédrale.

Touriste n'ayant pas peur du ridicule !

Un petit air d'Italie.

Après Zadar, Split ! Magnifique !

La ville de Split s'est établie à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s'étendait sur une surface de 39 000 m². L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la République de Venise, jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

Entrée de la zone du palais.

Péristyle du palais de Dioclétien avec l'emplacement du trône au fond entre les deux colonnes de style égyptien.

Super ambiance de soirée, les marches du péristyle servant de chaises et de tables pour le café.

Très belle promenade en front de mer.

Animation improvisée sur un air de madison.

Poursuite de la visite le lendemain.

Oh Valérie !!! La bonne longueur pour les jambes c'est quand les pieds touchent bien le sol !

Il est pas heureux notre Gillou ?

Bon celle-ci, on ne pouvait que la faire. Les fameuses "bananasplit" !

On continue le périple direction encore plus au sud, Dubrovnik maintenant. On se souvient que pendant le conflit dans les balkans, cette ville a été martyrisée, les serbes s'étant installés sur les collines en hauteur autour de la ville et pilonnant la ville incessamment.

Elle fut autrefois la capitale d'une république maritime connue sous le nom de République de Raguse.

Raguse est fondée durant la première moitié du VIIe siècle. Dès sa fondation, la ville est placée sous la protection de Byzance. En 980, la ville devient le siège d'un évêché. À l'instar de Venise dont elle devient concurrente, Raguse sait tirer parti de sa position côtière pour développer un commerce maritime lucratif.

En 1416, elle est le premier état européen à abolir l'esclavage et, donc, à interdire le commerce des esclaves. Durant les XVe et XVIe siècles, elle développe son commerce entre l'Europe ottomane et les ports de la Méditerranée.

Ils savaient qu'on allait venir.

En 1806, Raguse fut assiégée durant un long mois par les flottes russes et monténégrines qui envoyèrent plus de 3 000 boulets sur la cité. Les assaillants furent contraints de capituler face aux forces armées de l'Empire français qui mirent un terme au siège et sauvèrent Raguse. Menée par Napoléon, l'armée française entra dans Raguse en 1806.

En 1808, le maréchal Marmont abolit la République de Raguse et l'intégra dans le Royaume d'Italie.

Depuis 1815 jusqu'en 1918, la ville est rattachée à l'empire d'Autriche-Hongrie.

La ville de Raguse a officiellement changé son nom dans les langues occidentales en Dubrovnik en 1918, avec la chute de l'empire d'Autriche-Hongrie et à la suite de son incorporation dans le Royaume des Serbes, des Croates, des Slovènes, plus tard le Royaume de Yougoslavie.

Le 1er octobre 1991, l'Armée populaire yougoslave attaque et encercle Dubrovnik pendant la guerre d'indépendance croate. Le siège de Dubrovnik dure jusqu'à mai 1992. La plus grosse attaque d'artillerie eut lieu le 6 décembre 1991, tuant 19 personnes et en blessant 60. Le nombre total de victimes dans cette région est de 114 civils tués, selon la Croix-Rouge.

De 1992 à 1993, la ville est donc la cible de tirs de l'armée serbo-monténégrine postée sur les hauteurs de Zarkovica, au nord est de la ville, pendant la guerre d'indépendance de la Croatie. 68 % des bâtiments de la vieille ville auraient été touchés directement ou indirectement par les tirs d'obus.

Tom, en apesanteur !

Départ pour la journée sur une île.

Arrivés, on commence par casser une petite croûte.

Rapidement rejoints par ces charmantes créatures !

Si on ne savait plus pourquoi on y allait, ils nous le rappellent !

Rien n'empêchera jamais les deux belles sœurs de se retrouver pour une crapette !

Monastère au centre de l'île.

Retour sur Dubrovnik.

La fin du séjour approche. Marie vient de reprendre un avion pour la France, Pierre et Aline prennent la voiture pour rentrer directement à Zagreb, tout le monde n'est pas en vacances !

Pour nous, en route vers les lacs de Plitvice, merveille naturelle savamment mise en valeur par l'homme. Bon, seul bémol, il y a ce jour-là à peu près autant d'eau qui nous tombe dessus que l'on n'en voit partout autour de nous.

7 niveaux de lacs qui se déversent les uns dans les autres.

Plusieurs circuits de randonnée pédestre sont proposés. Vu le temps qu'il faisait, nous avons opté pour le circuit de quatre heures.
En route donc dans un petit bus vers le lac le plus haut, ambiance Jurassik Park.

On venait de prendre la première averse de la journée. On ne savait pas encore ce qui nous attendait !

Le parc national des lacs de Plitvice, (appelés Plitvička jezera en croate) est un parc national de Croatie, qui se situe à mi-chemin entre les villes de Zagreb et Zadar au sein d'un plateau karstique. C'est à la fois le plus vieux des parcs nationaux du Sud de l'Europe et le plus grand de Croatie. Il fut créé le 8 avril 1949et ajouté sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979.

Quand on pense qu'aux USA ils veulent supprimer les sacs en plastique, c'est pourtant bien utile !

Le parc, d'une superficie de 296 kilomètres carrés, comprend non seulement les lacs de Plitvice, qui forment un ensemble de seize grands lacs, reliés entre eux par 92 cascades ou de petites rivières tourmentées, mais aussi la forêt environnante (forêt de type primitive composée principalement de hêtres et de pins) où naît la rivière Korana et qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales rares dont les représentants les plus connus sont l'ours brun et le loup. La faune et la flore y sont prospères.

Le parc accueille plus de 900 000 visiteurs à l'année.

Un chemin en rondins de bois fait le tour du parc, mais il est aussi possible de le visiter en utilisant un train panoramique et de traverser les plus grands des lacs en bateau.

Hormis le chemin et les quelques aménagements pour les touristes, la nature est laissée à l'état sauvage, aucune intervention humaine n'étant autorisée.