Nouvel an à Lille avec tous les enfants !

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Moment familial

dimanche 5 mai 2013

Vacances en Grèce

Cinq jours de vacances en Grèce !


Farniente et visites touristiques.
Seul truc pas trop présent, la gastronomie car finalement les grecs ne cuisinent pas tellement. On a souvent dû se rabattre sur de la nourriture style snack. Mais bon, vous nous connaissez. On n'y allait pas pour manger !

Pour cette fois, vacances sans notre Pierre mais avec Valérie ! Le lundi donc, arrivée vers 16 heures pour fouler le sol grec pour la première fois de notre vie.

Nous avons trouvé un petit hôtel très sympa, juste au bord de la mer. Mais vraiment juste au bord ! Vue de notre chambre.



Dans un tout petit port de la côte grecque, à Paralia, au pied du mont Olympe.

Vous pouvez retrouver sur la carte les endroits très approximativement situés où nous sommes allés. Ça se trouve à environ 400 kilomètres de Sofia. 


Le mardi, nous sommes allés nous promener dans la montagne. Nous avions repéré sur la carte ce qui aurait dû être un temple dyonisien. En réalité, nous avons trouvé un monastère. Il faut avouer qu'en grec, on se débrouille beaucoup moins bien qu'en bulgare donc il nous arrive de faire encore quelques erreurs de compréhension de ce qu'on lit ! Cependant, ledit monastère de Dyonisos était vraiment charmant et nous en livrons quelques photos afin que vous vous fassiez votre propre point de vue.



Nous avons prolongé notre escapade dans le mont Olympe pour visiter quelques autres sites un peu plus anciens dans une nature assez sauvage. La route pour y accéder aussi d'ailleurs !!!

 


Vous remarquerez le mont Olympe encore enneigé.

Ce jour-là Zeus était particulièrement de mauvaise humeur !


En redescendant vers la côte, Zeus avait fort heureusement contenu sa colère et nous retrouvions des cieux plus cléments.

 Bon là, c'est vrai que Marie fait une tête étrange mais pour vous expliquer les choses, il faut savoir que je l'avais déjà beaucoup photographiée, qu'elle avait eu très peur de la colère de Zeus, qu'elle était déçue de ne pas avoir eu des Ferrero réservés aux dieux et qu'elle n'en revenait pas de la beauté du site dans lequel nous nous trouvions.

                                    
Par contre, il faut aussi avouer que nous étions sensés trouver là un site appelé Methoni mais qui semble n'exister que sur les cartes !

Le mercredi, journée dans les Météores. Fantastique, exceptionnel, époustouflant, merveilleux, inimaginable, surnaturel, impensable, somptueux... bref, très sympa !
On arrive par la route et on se retrouve aux pieds de ces énormes blocs aux sommets desquels sont posés en équilibre six monastères.


Petite visite !












Certains sont en restauration. Le plus beau de ceux qu'on a vus est sans conteste le monastère appelé "Grand météore". Le voici tel qu'il se présente à nous depuis la route d'accès.


 Ça monte un peu !


Tentés par une petite visite à l'intérieur ? Suivez nous mais auparavant, il faut prendre quelques petites précautions. Si quelqu'un peut éclairer notre lanterne, on a pas très bien compris ce qu'il convenait de faire.






Dans le doute, les filles ont pris toutes les mesures nécessaires pour ne pas déclencher de  nouveau l'ire divine.




                         

La chaleur était terrible. Un peu de repos était bienvenu !


Le jeudi matin, visite de Vergina. Sur les rives de l'Aliakmonas. Paysage de puzzle !


Mais surtout il s'agit du palais et du tombeau de Philippe II de Macédoine, père d'Alexandre le Grand qui naquit en 382 et fut occis en 336 av. J.C.
Il est l'un des trois fils du roi Amyntas III et d'Eurydice. Par son ancètre Caranos, roi fondateur du royaume de Macédoine, sa dynastie descendrait d'Héraclès.
Son père assassiné en -370 (sa mère ayant participé au complot) c'est son frère aîné Alexandre II qui devient roi de Macédoine. Alexandre intervient dans un conflit en Thessalie, mais ne parvient pas à s'imposer. Il doit se résoudre à accepter une alliance avec la cité de Thèbes, alliance qui est scellée par l'envoi de son jeune frère comme otage. En 368, alors qu'il est âgé de 14 ans, Philippe est donc envoyé en otage à Thèbes en Béotie. Bien traité, il y aurait appris l'art de la guerre en observant Épaminondas. Il y reste jusqu'à l'âge de 17 ans, soit jusqu'en -365.
De retour en Macédoine, il prend le pouvoir à la mort de son frère Perdiccas III en 359 : il épouse la veuve de celui-ci, conformément à la coutume, et au cours de l'été 360, il est désigné comme tuteur de son neveu, le fils mineur de Perdiccas, Amyntas IV, qu'il écarte un peu plus tard en se faisant proclamer lui-même roi par l'assemblée du peuple macédonien.
Au moment où il prend les rênes du pouvoir, Philippe n'a que 23 ans. Il se trouve face à une situation difficile, puisque la survie du royaume de Macédoine est menacée par les Illyriens. En outre, Péoniens, Odryses de Thrace et Athéniens, voisins de la Macédoine, ont tout avantage à un affaiblissement du royaume. Philippe commence par éliminer ses rivaux potentiels, dont le prétendant Argaios, soutenu par Athènes. Il doit ensuite se résoudre à accepter la suzeraineté de Bardylis, roi des Illyriens, dont il épouse la fille, Audata. Il conclut également un traité de paix avec Athènes, à qui il laisse les mains libres à Amphipolis. En 339 av. J.-C., Philippe, de retour de son expédition contre les Scythes, se voit refuser le passage du fleuve Hémus par les Triballes à moins de partager son butin. Au cours du combat qui s'ensuit, Philippe est vaincu et perd l'usage d'une main et d'une jambe.
Afin de renforcer la position macédonienne, Philippe lance une vaste réforme de l'armée. Il augmente le nombre de fantassins et crée un bataillon d'élite, les hypaspistes, calqué sur le Bataillon sacré de Thèbes. Il donne à son armée un entraînement strict et un armement repensé : le soldat macédonien reçoit un armement défensif (armure, cnémide, bouclier) plus léger que celui de l'hoplite, dont l'ensemble de l'équipement pèse environ 35 kg. En outre, Philippe dote le fantassin d'une longue pique de 5 mètres de long environ, la sarisse, établissant ainsi les fondements de la phalange macédonienne.
Roi polygame, comme c'était la coutume en Macédoine, il n'aurait eu pas moins de sept épouses, d'après un fragment de son biographe Satyrus préservé par Athénée. Il s'agit dans l'ordre chronologique de :
- Phila, macédonienne d'Élimée, épousée vers 360/359, et morte presque aussitôt. Il s'agit sans doute de la veuve de son frère Perdiccas III et de la mère d'Amyntas IV. Selon Paul Faure, elle serait également la mère de Caranos, mort jeune selon le roman d'Alexandre du pseudo Callisthène.
- Audata, d'Illyrie, fille du roi Bardylis, épousée vers 359/358, qui lui donne une fille, Cynané, peut-être en 357, épouse d'Amyntas IV précité ;
- Philinna de Larissa en Thessalie, épousée vers 358/357, mère d'Philippe III de Macédoine né vers 357 ;
Olympias, princesse molosse d'Épire, rencontrée à Samothrace et épousée en 357, mère d'Alexandre III (né en 356) et de Cléopâtre (née en 355) ;
- Nicesipolis de Phères en Thessalie, épousée vers 352, mère de Thessaloniké en 351, et peut-être morte en couches à cette occasion ;
- Meda de Thrace, épousée vers 343 ;
- Cléopâtre, épousée en 337, mère d'Europa en 336.

Il trouve la mort alors qu'il projette de se lancer à la conquête de la Perse : il est assassiné alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans le théâtre de Vergina où il célébrait ses victoires et l'alliance forcée imposée à la quasi-totalité des cités grecques par Pausanias, l'un de ses officiers, peut-être à l'instigation d'Olympias.

Philippe de Macédoine a été incarné au cinéma par les acteurs suivants :
Fredric March dans Alexandre le Grand de Robert Rossen (1956)
Val Kilmer dans Alexandre le Grand d'Oliver Stone (2004)

Entrée du musée
Vue de l'intérieur du tumulus-musée




Tombeau de Philippe II

Superbe musée. Si c'est à ça que les grecs ont utilisé les fonds européens, ils ont très bien fait !

Après quoi nous sommes allés (Et oui Gilou, t'as vu ? J'ai été tenté d'utiliser le passé simple mais pour toi, je me suis abstenu !) en Chalkidiki (sur la carte en haut, à droite de Thessalonique). Deux petites heures de plage, à plus ou moins se baigner.


Dîner dans un resto sur le port, cadre très sympa mais moustiques dotés de pieux du diamètre d'un petit doigt, sans exagérer. Mais ça a été pour presque tout le monde car ils se sont essentiellement focalisés sur Baptiste et Juliette.


Nous avons également visité Thessalonique mais la ville n'est pas très belle. On ne vous mettra donc pas de photo. Seul le bord de mer est vraiment chouette avec énormément de vie, plein de jeunes qui viennent s'installer là pour discuter, des familles qui se promènent, des couples qui passent du temps ensemble, des touristes qui errent...

Puis le vendredi nous sommes rentrés à Sofia. Préparation des valises pour Valérie et Marie qui repartaient dès le lendemain. Donc, le vendredi soir, la soirée d'adieu traditionnelle à Pode Lipite que Gilles, Steph, Arzel, Caty et les enfants connaissent. Pour ceux qui ne sont pas encore venus, il faudra attendre pour savoir de quoi il s'agit.

Très bientôt des photos de notre nouvel appartement parce que la deuxième semaine de nos vacances, on n'a pas chômé avec Maman. On a redécoré et réaménagé l'appartement !!! Surprises !!!!