Nouvel an à Lille avec tous les enfants !

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Moment familial

lundi 23 septembre 2013

Nesebar

La fin de notre tour de Bulgarie va passer par deux endroits aux ambiances totalement opposées.
En premier lieu, nous avons dormi deux nuits dans la région de Burgas, plus particulièrement à côté de Nesebar.


C'est en fait une île fortifiée reliée à la terre ferme par une digue étroite.
C'est réellement charmant mais malheureusement les bulgares sont tombés dans le piège dans lequel sont tombés bien des lieux touristiques en France aussi.
C'est totalement envahi de touristes dès 10 heures le matin jusque tard dans la nuit. Des boutiques attrape-gogos de partout qui vendent du vrai faux miel produit localement, de la vaisselle "artisanale" industrielle, de l'essence de rose...
Des restaurants qui pratiquent des prix prohibitifs pour la Bulgarie et qui servent une cuisine d'une qualité extrêmement quelconque et dans des proportions scandaleuses !
Ah non, on est toujours très en colère !!!! S'il y a un truc avec lequel il ne faut pas rigoler, c'est bien la nourriture. Nous vous déconseillons donc vivement le restaurant Vega à Nesebar qui vend des proportions minables, insipides à des prix astronomiques. Vous demanderez à Pierre et Baptiste ce qu'ils ont pensé de leur plat de pâtes dans ce resto. Vous ne nous verrez donc pas à table cette fois-ci !
Mais ils ne l'emporteront pas au paradis, notre blog étant lu dans le monde entier et devenant une référence en matière de restauration en Bulgarie.




















Puis il s'est agi de prendre le chemin du retour. Nous sommes donc rentrés vers Sofia en passant par la plaine centrale appelée ici "vallée des roses" puisque c'est ici qu'est produite la quasi totalité de la production mondiale d'essence de rose qui entre dans la composition de très nombreux parfums.
Il n'était malgré tout pas question de rentrer directement et nous avons donc fait un petit détour en repiquant légèrement dans les Balkans vers un petit village qu'on a découvert absolument par hasard mais d'une beauté incroyable, Zeravna. Suivez-nous dans les rues !






Petit village en ruelles pavées, maisons de bois aux portes cloutées, presque toutes closes, enceintes de murs de pierres, étages à encorbellement. C'est vraiment très très joli !
Tout ça au milieu de chèvres, vaches, ânes et chevaux quasiment en liberté qu'on laisse totalement indifférents.

Sculpture d'un villageois fumant la pipe à l'entrée d'un petit café à la turque...


... où nous nous sommes bien entendu installés.












Nous avions réservé une maison d'hôte au tout dernier moment ! Elle était très mignonne. Très authentique.





Traditionnelle séance de photos. Il faut bien nourrir le blog !




Invariablement, ça évolue en séance grimaces !



Pour finir en éclats de rire !













Nous avons découvert un objet que nous n'avions jamais vu auparavant. Il ressemble à une grande luge.


Et quand on y regarde de près, il y a des centaines de cailloux plantés dans le bois. 


D'après les renseignements que nous avons pris auprès de Margarita et Vassil (nos références bulgares !), il s'agirait d'un outil agricole (logique donc de le trouver dans ce village !) qui servait à séparer les grains de blé de leur enveloppe qui s'envolait au vent. Les bulgares n'auraient donc pas utilisé notre méthode de battage du grain mais cette autre méthode de séparation par frottement. Il en reste un très bel outil illustrant une fois encore le génie humain.

Puis, il a bien fallu s'y résoudre, retour sur Sofia par l'est de la ville.


Et le lendemain, nous avons accompagné nos trois grands à l'aéroport. Départ définitif d'Agathe vers sa nouvelle vie d'étudiante et installation d'une nouvelle colocation à trois frères et sœurs de nouveau réunis.
Ici, nous restons tous les trois avec Baptiste mais heureusement, Skype aide beaucoup.

Ceux qui sont venus reconnaissent.
Dans le prochain post, nous vous ferons découvrir un autre bel endroit où nous sommes allés depuis le départ des enfants passer un week-end. Ce sera dans les Rhodopes.

A bientôt donc !

De Ruse à Varna

A Ruse, certains d'entre nous ont découvert le Danube. Agathe l'avait déjà vu pour aller à Bucarest en juin passer le bac et moi je l'avais déjà vu à Belgrade lors d'un séminaire des chefs d'établissement en avril.
Le voici tel que nous le voyions de la chambre de notre hôtel. Nous sommes allés faire une promenade sur la rive bulgare mais c'est très industriel et franchement pas très joli.

En face, la Roumanie.


Hôtel très impressionnant. Surement un des plus hauts de Ruse mais surtout il date de l'époque communiste. Alors ce qui est très original est que seuls les étages 8, 9 et 10 sont rénovés dans les standards occidentaux actuels, voire même luxueux ! Ce sont les étages donnés aux touristes occidentaux et quand vous vous promenez dans les étages inférieurs ou supérieurs vous constatez de vraies différences. Les moquettes sont nettement plus défraîchies, quelques panneaux sont décollés, les portes décrépies, l'entretien et le service vraiment moins attentifs...
Quand Pierre a vu sa chambre, du haut de ses 22 ans, il a soudainement perdu toute mesure dans l'éducation que nous lui avons apportée jour après jour depuis qu'il est né et s'est jeté comme un mort de faim sur le lit, faisant exploser la décoration de bonbons jetés artistiquement sur le lit. La honte pour nous car le garçon d'étage a choisi ce moment précis pour entrer déposer nos bagages. 
Nous qui critiquons si facilement le manque d'éducation que les parents bulgares apportent à leurs enfants... Dorénavant nous pouvons nous taire. Merci Pierre, tu portes haut l'image de la France !


 
Chambre des enfants

Le lendemain, nous prenions la route vers Varna et les rives de la mer Noire.
A mi-chemin nous avons visité un site archéologique ancien. Nous avons eu la chance d'avoir une visite faite par un guide francophone mais que nous avons dû attendre un peu.

Petite pause pour toi Gilou !
Alors on s'est occupé ...





Plus ou moins patiemment ...













Visite de la tombe Thrace de Veshtari. Tombeau datant du IIIème siècle avant JC. Décorations et architecture considérés comme uniques. Les colonnes sont sensées représenter les dix épouses de ce roitelet local enterré ici avec ses dix femmes l'accompagnant dans la mort et qui portent le linteau de sa tombe.




Je vous laisse apprécier l'équipement !
Ensuite direction Dobric où nous avions réservé un hôtel dans lequel nous sommes restés deux jours, le temps de rayonner dans la région côtière au nord de Varna.

Découverte de cap Kaliakra, un cap situé dans la partie la plus orientale de la Bulgarie. C'est très beau mais également très venteux. Ce jour-là, le vent a réussi à jouer quelques tours à nos filles qui avaient pris soin de se mettre en robe. Ce qui a inspiré les enfants pour une photo !





On se demande vraiment pourquoi elle est appelée mer Noire.
Après quelques recherches, il apparaît que plusieurs théories existent.
La première consiste à expliquer que ce serait dû à un taux élevé d'hydrogène sulfuré à plus de 100 mètres de profondeur. Et comme chacun sait, l'hydrogène sulfuré a un effet assombrissant.
La deuxième théorie est éthymologique. Elle tiendrait son nom du mot iranien "axaïna" (nom de cette mer en iranien) qui veut dire indigo, sombre.
Représentation de guerriers thraces.

Agathe hésite vraiment sur la théorie à retenir.
La théorie numéro trois emporte ma préférence. Son nom lui aurait été donné par les ottomans qui désignent les points cardinaux par des couleurs. Ainsi le sud est désigné par la clarté, le blanc et le nord est désigné par le noir, le sombre. Et pour votre culture générale, l'est est le jaune et l'ouest le rouge.
Il n'y a qu'à regarder la carte pour voir que la mer Noire est effectivement au nord de la Turquie.










Les filles ont choisi. C'est comme pense papa !






















Les Romains l'appelèrent Pontus Euxinus (qu'on a appris Pont Euxin à l'école) ou Mare Scythicum (les Scythes étaient un peuple de langue iranienne) et les grecs καικίας : kaikías, mot désignant le « vent du nord », terme qui fut repris ensuite par les Bulgares en « mer Cécile » (« море Сесил »). A vous maintenant de vous faire votre opinion, nous ça ne nous empêche pas vraiment de dormir.



Ruines d'un fort romain.























Pour délibérer sur la théorie qui emportera notre adhésion, il nous faut un petit reconstituant. J'avais repéré au voyage aller un restaurant-ferme mytilicole au bord de la mer.




Il faut être en Bulgarie pour manger dans un resto sous un filet de camouflage militaire !

















L'après-midi, nous avons visité Balcik, petite ville de bord de mer. On peut y visiter le palais de Marie de Roumanie mais nous, on ne l'a pas visité. Trop chaud !















On a préféré visiter les jardins autour du palais. On n'a pas vraiment enthousiasmé nos enfants.
Pourtant ils étaient très beaux ces jardins.






Avec notamment une très belle collection de cactus !

Cactéis masculinis

Sur la route, vue sur un cimetière à peine entretenu. Mais c'est réellement surprenant car un grand nombre de cimetières bulgares sont dans cet état.


Puis arrivée sur Albena en fin d'après-midi. On avait prévu d'y aller tard car c'est la station balnéaire faite uniquement d'hôtels (plusieurs milliers de chambres). Ce qui nous a fait élaborer une quatrième théorie. C'est en fait la mer noire de monde ! (oui, on n'est certainement pas les premiers à faire cette blague à deux stotinki mais elle nous a bien fait rire tout de même ! Il faut avouer qu'on aime l'humour potache.)
Imaginez la plage en plein après-midi...



Nous nous sommes félicités d'y être allés en soirée. Les enfants se sont bien amusés.



Juliette a expérimenté un modèle bulgare de cireuse à chaussures de plage !!!!!!!!!


Puis dîner à Varna. Ville présentant peu d'intérêt finalement à part sa situation en bord de mer...


 ... et son audace architecturale.


































Dans le prochain post, nous serons dans les environs de Burgas. A bientôt !